Mercredi, 15 octobre 2025 / 02 octobre 2025
Mercredi de la 19e semaine après la Pentecôte. Ton 1. Jeûne Rien à spécifier
Sous l'éclairage de la divine foi, tu abandonnas les ténèbres de l'impiété et devins un luminaire de vérité ; après ta brillante vie de pasteur, tu fus glorifié par le martyre, Cyprien ; vénérable Père, prie le Créateur avec Justine, la vierge aux divines pensées, de nous prendre en grâce et nous montrer sa faveur.
Abandonnant les pratiques de la magie pour la connaissance divine, Sage-en-Dieu, au monde tu t'es montré comme très-habile médecin, accordant les guérisons à qui t'honore, Cyprien ; avec Justine intercède auprès du Seigneur pour qu'il sauve, en son amour des hommes, tes serviteurs.
Ayant ouï la voix de ton apôtre Paul qui disait: Nous sommes fous à cause du Christ, sur terre ton serviteur André devint tel par amour pour toi, ô Christ notre Dieu: aussi, vénérant sa mémoire en ce jour, nous te prions, Seigneur, de sauver nos âmes.
Étant passé à la folie volontairement, de ce monde tu dédaignas les beautés et bridas les raisonnements de la chair par le jeûne, la soif, la chaleur, le froid glacial: sans que jamais la neige, la pluie ou les autres intempéries ne te fassent fléchir, tu t'es purifié, bienheureux André, comme l'or dans le creuset.
En ce jour, sainte princesse et vénérable sueur Anne, nous te louons comme fertile vigne au milieu des épines ayant poussé; comme lis en l'enceinte de Kachine tu as fleuri, parmi les princesses et les moniales te signalant par tes vertus; tu fis l'admiration de tous par ta merveilleuse vie et fus agréable au Christ notre Dieu; vers lui, dans la joie et l'allégresse, tu es montée et dans le chœur des saintes femmes tu te tiens désormais, jouissant des charmantes beautés du Paradis; nous t'en prions, intercède pour nous auprès de l'Ami des hommes, le Christ notre Dieu pour qu'il nous fasse don de la paix et qu'à nos âmes il accorde la grâce du salut.
Comme lumineuse étoile tu as brillé dans les murs de Kachine, sur la terre de Russie, Anne, vénérable Mère, et comme un lis entre toutes les princesses et les pieuses femmes tu as fleuri par ton irréprochable et pure vie, tes peines de moniale et la perfection de tes exploits; puis vers la suprême cité tu es montée dans l'allégresse et la joie, pour avoir mené ta course à bonne fin, et maintenant tes reliques sacrées nous apparaissent comme perles de grand prix, pour la guérison des fidèles qui s'approchent de toi ; c'est pourquoi nous te chantons: réjouis-toi, âme toute belle, et prie le Christ notre Dieu pour le salut de nos âmes.